Sekan Raising
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 Joey nul

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Zuko Kuro
Fondateur / Gosse de Satan
Fondateur / Gosse de Satan
Zuko Kuro


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MessageSujet: Joey nul   Joey nul Icon_minitimeJeu 3 Déc - 9:39




TOI, T'ES QUI TOI ?!







Quelques cliquetis. Tintements des rouleaux fulminants, irrités et irritables. Qui s’adonnaient à la percuter. Cette coque. S’écraser. S’abrutir ci-contre la carène. Charivari inépuisable. Qui ne semblait pas se tarir, s’enraidir. Cessez-le-feu. Des minutes. Des heures. Des jours. Bientôt un peu plus, que nous en étions là. À considérer la valse aqueuse. Perpétuel ballet qu’elle menait, la mer. Qu’elle régentait, serrant la péniche à la taille, d’une poigne de fer. Chavirer ; chalouper. Gavotte qui ne semblait pas résolue à rendre l’âme. À s’estomper. Nous laisser l’atteindre. Objectif lointain. Mire. Fantasme d’une île peu commune, étrangère. Contrée agreste, sauvage. Missive venue de bien plus-haut. Qui nous contraindraient à la fouler, cette terre. Déchirer son mystère, son secret.

Y trouver ce qui semblait s’y tapir. S’y blottir confortablement pour marquer un temps d’arrêt. De repos, sans doute. Profiter de la configuration de l’échéance à venir, de la surprise. Leur arracher toute cette quiétude. Semblaient-ils en éprouver. Cette convalescence. Fendre quand ils ne s’y attendraient pas. Quand n’auraient-ils plu aucune béquille. Aucun artifice. Pris au piège, dans le creux d’une main qui les épreindrait. Au milieu d’une mâchoire aux canines acérées. Sur le point de se rabattre. Déchirer tout ce qui se trouvait dans son sillon. Colonie de pirates ; criminels en tout genre, qui se gravaient une épithète. Une réputation. Qui maculaient la tranquillité commune d’infamies en tout genre. Essentiel de mettre la patte dessus. De tarir ce qu’ils étaient en passe d’instaurer.




Joey nul Lb31

▬ Oh… Oooh ! Contre-Amiral-sama !! Contre-Amiral-sama !! Terre en vue !




Qu’il brisa le silence. Sans doute ému. Lui, puis d’autres. Râlement de soulagement qui s’exprima du fond de ses tripes. De son cœur. Si longtemps que nous en étions là, à côtoyer le désespoir. Annonce qui se proliféra. Le long de la glissière. Puis rasant le pont. L’habitacle et ses façades. Emulations comme il n’y en avait plus depuis des éons. Depuis que cette valse chtonienne aux senteurs salées avait débutée.




Joey nul Khpf

▬ Vous pouvez la voir, alors ? Passe-moi ces jumelles.

▬ Heu… Non mais Contre-Amiral-sama… Heu… Attendez…

▬ Oh. Je la vois, oui. C’est parfait, Rahaha ! *Jette les jumelles*

▬ MAIS POURQUOI VOUS LES AVEZ JETÉS ?!!

▬ Orientez les voiles. On y sera dans combien de temps ?

▬ MAIS VOUS N’ECOUTEZ JAMAIS !!




Clapotis des gouttes qui replongeaient dans l’éternité liquide contre-bas. Plaintes à gorges déployés. S’esclaffer contre une frivolité qu’ils savaient tous aimante à leur supérieur éminent. Une candide façon d’agir, de penser. Sans aucun doute un réflexe. Un oubli. Truffe qui pointait l’azur. L’azur et son trésor jaunâtre. Ses Rayons de feu qui léchaient l’épiderme, la chatouiller jusqu’à la roussir. Quelques perles de sel, de sueur, qui s’échappaient des fronts de tout un chacun ici. S’étaient-ils tous attelés, après coup. Après doléance. À faire en sorte de dompter l’essaim liquide. Glisser sur le déluge et viser le bon cap. Quoi qu’il arrivait. Quoi qu’il pouvait arriver. Ne pas la perdre de vue. De visu. S’en désaxer synonyme de plonger les bras ballant dans les abîmes, à nouveau.



* * *



Tambourinements. Tapages. Ces quelques craquèlements. D’un poids qui piétinaient ronces et racines. De sa botte ébène, opaque. Traces laissées par les semelles dans l’asphalte. Qui décrivaient ce sillon infernal. Marche impétueuse, aux allures atterrantes. D’hommes qui s’enlisaient dans un tapis noir. Qui bariolaient les alentours. Semblaient engloutir tout ce qui se considérait un tant soit peu comme clarté. Qu’il s’agissait de façades ou de plafond. Vacarme intarissable du peloton d’hommes. Fournée d’aguerris individus qui s’attelaient à braver. Vacarme intarissable de l’environnement dans lequel ils s’efforçaient de border. De s’enfoncer. Vrombissements agrestes qui s’y suintaient. Qui ne pouvait s’empêcher de brailler à quel point il s’agissait d’une terre sauvage. D’une terre sans homme.

Régit par les lois d’une nature baveuse, affreuse. Qu’il n’y avait jusque-là aucun parasite qui en ferait son patelin, qui l’assujettirait. Et quand bien même ils aspireraient à le faire, qu’elle ne leur laisserait jamais main mise sur la décision. Qu’elle ferait tout pour la grappiller, cette liberté. L’arracher de force. Les charcuter sans que rien autour ne vienne prendre position. Grappe de présences qui ne reculaient pas pour autant. Qui n’en demeuraient pourtant pas moins craintifs. Sans doute galvanisés. L’attrait d’un meneur qui n’allait pas proroger. Lambiner. Sous aucune forme d’allégation, de prétexte. Alors s’abattraient-ils avec, quitte à y laisser de la charpie. Chalouper, en acquiesçant son allure. Son cheminement. Pilote fringuant qui ne frémissait plus.

Pénombre colossale qui leur était accréditée de tous les angles. Avaient-ils beau balayer l’espace. Essayer de grappiller, de la chercher ; de se débattre du mieux qu’ils pouvaient. Chasser bestioles et autres hexapodes d’un balancement de bras. De mains. Se prémunir des sons. Des nuisances qui venaient leur chatouiller l’ouïe. Ebranler leur cran, leur trempe. Pour ne pas frissonner d’effroi. D’anxiété. D’appréhension. N’y avaient-ils sans doute rien d’autre. Rien d’autre que cette ampleur verte à la gueule béante.









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Immensité boisée qui leur tendait les bras. Maux de leur sensation de constriction. Qui se calfeutrerait une fois ses proies à distance avantageuse. Qui éconduirait par la suite sa furia pour les dépecer. Jouer avec leurs charpies. Jongler avec leurs étouffes. S’en nourrir. Qu’ils reviennent à la terre pour l’accomplir, l’épanouir. En faire naitre de nouveaux bourgeois. En faire naitre d’autres guêpiers. Ainsi était-elle faite : la nature. Cycle de la vie ; de la mort. Impérieux de s’en prémunir. Sans s’enliser. Cohorte qui ne décèlerait pourtant pas. Trombines fermes, de tous. Qui se voulaient immuables. Se dénaturaient à l’être, pour ne laisser paraître de la complainte. Se complaire à miroiter l’objectif. Chasser le loup blanc. Les loups, dans cette configuration.

Ces pirates pour lequel avaient-ils été missionnés. Lâchés contre vent et marrée. Indéfectible volonté. Celle de ne pas rempiler bredouille. Magnifier ce pourquoi ils se levaient à l’aube. Ce pourquoi s’écopaient-ils d’une arme. Ce pourquoi ils se tenaient encore debout. Miroiter de la voir poindre. Aspiration d’un futur immaculé où champignonnerait les générations d’après. Leurs rejetons. Et les pousses de leurs rejetons à leurs tours. Où foisonnerait l’ataraxie, la quiétude. La sérénité. N’y avait-il aucun autre moyen que la sueur et le sang menés ici, maintenant. N’y avait-il aucune autre dérobade que celle d’écraser la crasse qui suintait encore. Qui exsudait sa noirceur pour ternir la tranquillité.

Arracher comme ils arrachaient les lianes qui obstruaient la voie. Ces quelques branches. Ces toisons de feuilles en tout genre. Ces racines entremêlées à leurs pieds. Pour débrousser chemin. Essayer d’y voir plus clair. De s’orienter comme ils le pouvaient. Groupe aux nombreuses âmes pourtant moindre, quelques présences chancelant encore sur la péniche amarrée sur la côte. Bruits de cisaille. De tiges qui cédaient sous la pression. Chuter lourdement, de leurs prépondérances. Fracas tonitruant. Tambourinages en hauteur, d’autres présences. Bien plus simiesques que ne l’étaient la leur. La nôtre. Qui prenaient un malin plaisir à nous chuchoter à l’oreille qu’ils nous asservissaient sans l’ombre d’un doute.  




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▬ AAAARRRGGGGHH !! JE ME SUIS FAIT MORDRE !! AAAARRRGHHH !!




Râlements qui dressaient chacun d’entre eux. Ces soldats qui n’avaient pas pu la considérer. Se retournant chacun leur tour pour zieuter celui qui, au sol, gigotait. En pleure et en sang, qui s’était sans doute frotté à quelque chose qui n’était pas de sa carrure. Pour qu’il n’avait pas assez d’épaules. Tous dans l’incapacité de suivre son cheminement, à l’attaquant. Chimère menaçante qui rôdait encore. Des frissons qui remontaient le long de leurs échines quand ils la distinguèrent. Chimère qui, d’une course folle, arracha l’asphalte sous le poids de son impulsion…




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▬ Tout doux ! Tu as bien failli me croquer la jambe ! Rahaha ! Tu voulais des caresses comme ça, hein ? Mon gros chat.

▬ MAIS CONTRE-AMIRAL TEPPEI-SAMA ! DEJA C’EST UN LION ET ENSUITE CE NE SONT PAS DES CARESSES QUE VOUS LUI FAITES ! IL EST EN TRAIN D’ETOUFFER !!

▬ Mais non, regardez ! Il voulait juste des chatouilles ! Vous voulez le toucher ? Venez, il n’est pas méchant.

▬ C’EST UN ANIMAL SAUVAGE !! ARRÊTEZ DE JOUER AVEC ÇA !!

▬ Rahaha, ils ont peur de toi. Allez, tu peux t’en aller. *Relâche* Hmm ? Hmm ? Il ne bouge plus ?

▬ MAIS VOUS L’AVEZ ASSOMÉ !!




Pression du biceps qui relâcha la glotte de l’animal sauvage. Carcasse qui s’effondra rudement au sol. Son halètement qui reprit de plus belle. Ses poumons regagnant le luxe de se gorger d’air. Reprendre des couleurs. Reprendre vie. Le fauve, sans doute brusqué par son instinct, qui se redressa de plus belle. L’horreur qui se lisait sur sa truffe. Lui qui n’avait sans doute jamais été confronté à pareil abattement. Pareille force de la nature, outre que sa propre condition. Lui qui n’avait nulle part ailleurs été la proie. Celle qui se fait happer par le gosier alors qu’il était celui qui avait bondi. Prise du bras. Puis du corps, l’animal geôlier d’un garrot qu’il n’avait pas pu se prémunir malgré sa consistance. La sueur perlant de sa fourrure. Déguerpir aussi vite qu’il était survenu. Disparaître dans l’immensité de la flore.

Les mirettes de ces hommes quittant l’animal. Dévisager à nouveau son ancienne position et la présence qui y séjournait encore. Une silhouette qui se voulait aérienne. Elancée. Puissante. Qui gigotait sa masse. Semblant crier à quel point il était lourd. A quel point il était consistant. Ombrage coriace, longiligne. Pointant les autres de l’amplitude de son trimètre. Qui se dressa totalement sur ses appuis, surplombait ce patelin de quelques têtes. Peut-être plus, pour certains. Qui n’était relativement pas ordinaire. L’avais-je déjà été, après tout ? Epoussetant son latex. Son tissu. Le caoutchouc poisseux de ses gants en contact avec la bouillasse épaisse du terrain.




▬ Sate. Sate. Saaaaaaaate…




Les doigts qui grappillaient la truffe. Trombine déridée. Distordue. Risette qui apportait le soleil. Qui l’apporterait sans doute à bien des égards. Dans bien d’autres situations. Ombrage trapue qui semblait se plaire à piloter la petite cohorte.




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▬ Bon. Ils se cachent où, ces Pirates ?




Tête de peloton à la démarche fringante. Le Temps des Rencontres. L’une d’entre elle qui métamorphoserait sans doute ce levé de soleil. L’entérinerait dans le fer et dans le marbre, pour qu’elle puisse pérenniser de façon immuable.
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