Harû Himque Mercenaire
Message : 70 Date d'inscription : 14/11/2012
Caractéristique du Personnage Point Puissance: 223 Renommée: 188[Itinérant] Shuris: 1 073 875
| Sujet: Du grabuge en ville Dim 31 Mar - 10:09 | |
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Il faisait bien chaud ce jour-là. Le soleil tapait très fort sur nos malheureuses petites têtes qui n'avaient rien demandé et la plupart s'étaient réfugiés dans les points d'eaux ou les coins aérés mais aucun n'osait s'aventurer dans l'aride terrain que formait la ville et ses alentours. Si l'on pouvait fondre comme de la neige, on aurait déjà disparu. Heureusement, ce n'est pas le cas. Pas pour tous en revanche. Il arrive que certaines créatures disparaissent mystérieusement. Mais bon, tout le monde s'en fiche et bon c'est vrai qu'on s'en fout. Mais passons.
Harû, ce fameux jour, traînait en ville. Bizarrement, le soleil ne lui faisait rien. Mais cela était en fait tout à fait logique et la raison était simple : habitué au froid de Sekan Nord, recevoir une vague de chaleur le ramenait à une température à peu près normal. Du coup, il pouvait se promener tranquillement sans trop craindre de la chaleur. Mais les gens, eux, qu'en penserait-il ? Beaucoup n'y pensèrent pas, certains pensait que Harû était un monstre, et d'autre, encore, voulait lui faire la peau pour se montrer vêtu comme il est, sa tenue qu'il a toujours porté lors de voyages ou autres, sans avoir envie de fondre. Alors que, quand à eux, ils étaient quasiment en maillot de bain tellement la température les suffoquait. Mais apparemment, elle les rendait aussi un peu fou.
Harû balaya tous les gens qui tentèrent de s'interposer entre lui. Aucun ne purent résister mais en même temps, il ne leur arrivèrent pas grand chose. En fait, le mercenaire s'appliquait juste à faire en sorte de les empêcher le suivre ou de le gêner. Puis, de là, il tomba sur un bon gros morceau. Un gardien de la ville qui avait été prévenu de la venue de Harû. Comme tous bons soldats quelle qu'il soit, il s'était pressé afin de stopper l'adolescent. Mais même lui ne put rien faire. Vaincu en un instant par la technique « Frappe des limbes » de Harû, il n'avait rien pu faire d'autre que de le laisser continuer son chemin car il savait que cela ne lui rapportait que des ennuies s'il continuait de défendre vainement ses personnes qui avaient en fait lâchement attaqué le mercenaire, celui-ci ne s'étant que défendu pacifiquement.
Il était maintenant quasiment quinze heures. Le soleil était désormais bientôt à son maximum et la chaleur baisserait enfin pour permettre aux civils de se promener de nouveau tranquillement dans les ruelles de la ville. Mais pensons plutôt au cœur de la ville. C'est vers là-bas que notre cher Harû se dirigeait, avec la conviction et le courage de l'atteindre. Et ses efforts furent, selon mon avis, grandement récompensés. Dans cette partie de Las Megas, il y avait tout, tout. Des casinos, des bars, des cabarets et j'en passe. C'était magnifique ! Fabuleux ! Extraordinaire ! Magique ! On avait l'impression de vivre un rêve coloré de part et d'autre de tous les côtés. On pouvait presque s'imaginer réaliser tous nos vœux en ce lieu. En plus, parfois, il était vrai que cela arrivait. Mais cela se passait assez rarement. Mais en tout cas, lorsqu'on y regardait bien, on avait l'impression d'être au Paradis.
Harû se dirigea d'abord à travers différentes ruelles illuminés de couleurs toutes plus lumineuses que les autres et bouscula involontairement quelques passants, la plupart avec sa croix mais ce n'est pas très intéressant. Après avoir passé près d'une vingtaine de minutes à marcher dehors, alors que la nuit, qui ramenait l'air à une température à peu près équilibré, commençait peu à peu à paraître aux yeux de tous, il s'arrêta à un de ces fameux casinos géants réputés célèbres dans toute la région et ne put s'empêcher de pousser un petit sourire de joie.
« - c'est ici. Entrons. »
À qui parlait-t-il ? Je n'en savais rien. Juste qu'il était accompagné. Il s'engouffra à l'intérieur du bâtiment et partit déposer ses affaires au comptoir, mais gardant son sac avec lui. S'il avait quelqu'un, il ne pouvait être que dedans. Harû continua ensuite son chemin qu'il se fraya dans la foule qui s'était amassé dans le casino. Il rejoignit une table de poker où un homme, très certainement riche semblait l'attendre.
« - Est-il ici ? - Oui, bien sûr qu'il est ici. Il est en sécurité. Suivez-moi. - Très bien. »
Le richard se leva péniblement et entreprit de rejoindre l'endroit où il comptait allait. Le mercenaire le suivit presque instantanément, pressé d'en finir avec ce pourquoi il était venu. C'est alors qu'il bouscula une nouvelle personne. Mais cette fois-ci, Harû n'en fut pas au même comportement que pour les autres.
« - Oh, désolé monsieur. Vous allez bien j'espère ! »
Et l'adolescent, immédiatement, lui tourna le dos, pensant uniquement à ce qui le préoccupait le plus. Mais une petite pensée lui fit donner la migraine pendant cinq bonnes minutes. Fallait-il attendre qu'il s'excuse ? Enfin, il n'avait pas le temps, il avait autre chose à faire.
L'homme riche atteignit enfin le lieu où il tenait à se rendre. Une porte en bois de chêne sculpté. De superbes motifs y étaient représentés. Mais le mercenaire était préoccupait par autre chose.
« - Il est ici ? Derrière cette porte ? - Oui, allez-y. On a eut du mal à le retrouver et il doit encore se reposer, donc évitez de faire trop de bruits. »
L'adolescent acquiesça positivement avant de franchir le palier.
- HRP:
Désolé d'éditer, mais c'était pour montrer qu'il y avait aussi ce sujet
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